Cette semaine, nous célébrons la Semaine canadienne de l’environnement; voilà une bonne occasion de conjuguer nos efforts pour préserver notre magnifique paysage canadien et nous engager à le protéger dans l’avenir.
Aujourd’hui, en l’honneur de la Semaine canadienne de l’environnement, nous nous attardons à l’un des plus grands trésors du monde : la forêt pluviale du Grand Ours.
Grand Ours ou, « les poumons de la terre », comme l’appellent les habitants de la région en raison de sa production élevée en oxygène, est la plus grande forêt pluviale tempérée du monde.
La protection de la forêt pluviale du Grand Ours n’est qu’une des raisons pour lesquelles je suis fière de parrainer le projet de loi C-48, Loi sur le moratoire relatif aux pétroliers. Ce projet de loi constitue un pas important dans la protection de cette précieuse forêt pluviale grâce à l’interdiction des superpétroliers de sillonner la côte pacifique nord et les eaux aux abords de la mer du Grand Ours.
La forêt pluviale du Grand Ours est le point de rencontre de l’une des plus grandes forêts pluviales côtières tempérées du monde et de l’une des dernières rivières à saumon sauvage non endiguées du monde. En fait, plus de 2 500 migrations de saumons ont lieu chaque année dans ces rivières naturellement non endiguées.
La mer du Grand Ours abrite de nombreuses populations de saumon, en particulier le saumon quinnat, une population du Pacifique du Nord qui a récemment reçu le statut d’« espèce en voie de disparition » par Pêches et Océans Canada. Près de la moitié des populations de saumon de la Colombie-Britannique sont en déclin, tandis que les populations de saumon quinnat sont en danger d’extinction.
Le saumon est la clé d’un environnement florissant. Il est essentiel à la santé de l’écosystème de la forêt pluviale du Grand Ours.
Tout l’écosystème de la forêt pluviale du Grand Ours dépend de la saison des amours et du frai du saumon. En effet, certains animaux retardent leur reproduction de sorte que le fardeau de l’allaitement de leurs petits coïncide avec la saison du frai du saumon.
Sur cette côte précieuse, la terre et la mer sont intimement liées. L’interconnectivité est telle qu’un déversement de pétrole dans le milieu marin aurait de de graves répercussions sur la faune, les animaux marins, l’écosystème et les emplois qui en dépendent. Le prix à payer d’un éventuel déversement de pétrole dans ce précieux écosystème et pour les espèces de saumon menacées serait trop élevé.
Cette semaine, dans le cadre de la Semaine canadienne de l’environnement, engageons-nous, en tant que Canadiens, à protéger notre précieux patrimoine.
Ensemble, faisons tout ce qui est en notre pouvoir, par de petits comme de grands gestes, pour protéger cet incroyable héritage naturel.
Cette semaine, profitons de la Semaine canadienne de l’environnement pour protéger la forêt pluviale du Grand Ours contre un déversement de pétrole en adoptant le projet de loi C-48.