Débats du Sénat (hansard)
2e Session, 37e Législature,
Volume 140, Numéro 63
Le jeudi 5 juin 2003
L’honorable Dan Hays, Président
LE PROFESSEUR KARIM-ALY KASSAM
FÉLICITATIONS POUR AVOIR OBTENU UNE BOURSE FULBRIGHT-ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS DANS LE DOMAINE DE L’ÉCOLOGIE
L’honorable Mobina S. B. Jaffer: Honorables sénateurs, je voudrais souligner les réalisations remarquables du professeur Karim-Aly Kassam, un Albertain et un des meilleurs chercheurs du Canada sur le Nord, qui est récemment devenu le premier récipiendaire canadien de la prestigieuse subvention en écologie Fulbright-OEA.
Cette subvention offre des possibilités à des universitaires dans les domaines des sciences naturelles, des sciences sociales et de la politique publique qui souhaitent suivre des études au niveau de la maîtrise et du doctorat aux États-Unis. Le professeur Kassam va poursuivre un doctorat en gestion et politique des ressources naturelles à l’Université Cornell.
Hier soir, j’ai eu l’honneur d’être l’hôte conjointe d’une réception sur la colline du Parlement pour célébrer la réussite remarquable du professeur Kassam avec la commissaire de la fonction publique, Mme Nurjehan Mawani. Il y avait des diplomates, notre leader au Sénat, le sénateur Carstairs, des parlementaires, y compris l’honorable David Kilgour qui était notre maître de cérémonie, Rahim Jaffer, qui a loué les réalisations du professeur Kassam, Michael Hawes, directeur général du Programme Fulbright Canada- É.-U., qui a parlé de l’importance de ce prix, et M. Charles Coffey, ancien président de la Commission Fulbright Canada-É.-U. Nous avons rendu hommage aux efforts inlassables du professeur Kassam pour aider à soutenir les collectivités autochtones du Grand Nord.
La commissaire Mawani a parlé de l’excellence universitaire du professeur Kassam et elle a mis en lumière quelques-unes des nombreuses raisons pour lesquelles il mérite ce prix. Elle a déclaré:
Ses travaux dans l’Arctique sont pertinents pour les Canadiens et les Américains. Ses travaux passés et son domaine d’étude proposé, qui sont fondés sur l’Arctique et la région subarctique, ont un intérêt universel bien au-delà des limites immédiates de l’Amérique du Nord, et le sort des peuples autochtones attire de plus en plus l’attention des gouvernements du monde entier.
Alors qu’il s’adressait au groupe hier soir, le professeur Kassam a eu ces paroles inspirantes:
Je crois fermement qu’on attend beaucoup de ceux à qui on donne beaucoup. C’est un principe que j’inscris dans mon enseignement et cela se reflète dans mes activités quotidiennes, surtout mes recherches.
Ceux d’entre nous qui enseignent dans des universités canadiennes et font des recherches avec l’appui d’établissements publics ont pour responsabilité de servir, de servir les collectivités dans lesquelles nous vivons et celles du monde entier. Il nous incombe d’être «des universitaires citoyens». La protection de la liberté universitaire dont nous jouissons est à la fois un droit et une responsabilité, un devoir de servir dans le cadre de nos travaux.
J’espère que les honorables sénateurs vont se joindre à moi pour féliciter le professeur Karim-Amy Kassam de son exploit et de ses recherches ainsi que des efforts déterminés qu’il déploie pour aider les collectivités du Nord à maintenir leur mode de vie et à améliorer leurs perspectives d’avenir.