Débats du Sénat (hansard)

3e Session, 37e Législature,
Volume 141, Numéro 29

Le jeudi 1er avril 2004
L’honorable Dan Hays, Président

HOMMAGES

L’HONORABLE DOUGLAS ROCHE, O.C.

L’honorable Mobina S. B. Jaffer: Honorables sénateurs, je suis heureuse et honorée de prendre la parole pour rendre hommage à notre collègue, le sénateur Roche. À titre d’enseignant, de diplomate, et de parlementaire, il est un modèle à suivre pour nous tous qui travaillons en faveur de la paix et de la sécurité.

Il a occupé de nombreuses fonctions, non seulement au Parlement à titre de député et de sénateur, mais également comme ambassadeur canadien pour les questions de désarmement, président de la Commission du désarmement des Nations Unies, puis conseiller en matière de désarmement auprès de la délégation du Saint-Siège à l’Assemblée générale des Nations Unies. Il a également assumé la présidence de l’Association canadienne des Nations Unies. Pourtant, malgré tout le travail qu’il a fait, il a trouvé le temps de rédiger 16 ouvrages sur le désarmement nucléaire, la paix et la sécurité dans le monde.

Personnellement, je peux vous dire que le sénateur Roche a été une véritable inspiration pour moi et que son appui a été précieux et fort apprécié à l’époque où je travaillais sur la résolution 1325 des Nations Unies au sein du Comité canadien sur les femmes, la paix et la sécurité.

Je connaissais déjà le sénateur Roche avant d’être nommée au Sénat, car nous avons tous deux travaillé avec les pères Oblats. Le sénateur Roche, le père Laplante et moi avons travaillé en collaboration et nous tenons à rappeler aujourd’hui à tous les collègues quelle était sa prière favorite, celle sur laquelle il a toujours aligné sa vie, la prière du prophète Micah qui énonce les trois conditions essentielles de la justice sociale: Dieu vous demande d’agir avec justice, d’aimer sincèrement et de marcher humblement à ses côtés.

Le sénateur Roche respecte ces préceptes dans sa vie quotidienne. Il a été notre conscience et ses sages conseils nous manqueront cruellement.