Débats du Sénat (hansard)

1re Session, 38e Législature,
Volume 142, Numéro 33

Le mercredi 9 février 2005
L’honorable Shirley Maheu, Présidente intérimaire

LE MOIS DE L’HISTOIRE DES NOIRS

L’honorable Mobina S. B. Jaffer : Honorables sénateurs, il ne fait pour moi aucun doute que, sans la contribution de toutes les collectivités qui le composent, le Canada ne serait pas le pays remarquable qu’il est devenu. Nous reconnaissons tous la contribution des Canadiens de toutes provenances à la richesse multiculturelle de notre pays. Depuis 10 ans, le mois de février est pour nous l’occasion de saluer la contribution des Canadiens noirs à notre histoire et à notre patrimoine.

Hier, Jean Augustine qui, lorsqu’elle était députée, avait présenté une motion proposant de faire de février le Mois de l’histoire des Noirs, a présenté le premier ministre du Canada à un groupe composé principalement de jeunes Canadiens noirs qui se trouvaient sur la Colline du Parlement. Le premier ministre leur a parlé de l’importance de l’histoire et du rôle enrichissant des Noirs dans la vie des Canadiens. Il a également déclaré que tous les Canadiens pouvaient trouver une source d’inspiration dans l’histoire des Noirs, arrivés chez nous par le chemin de fer clandestin ou en provenance des Antilles ou d’Afrique.

Étant moi-même d’origine africaine, j’ai pris plaisir à me retrouver au sein de ce groupe, en compagnie des sénateurs Mercer, Oliver, Poy et Cools.

Bien que le Mois de l’histoire des Noirs ait principalement pour objet de rappeler la contribution des anciens dirigeants noirs, le premier ministre Martin a aussi parlé de l’avenir. Il a dit aux jeunes assemblés sur la colline que le Mois de l’histoire des Noirs porte, en fait, sur l’histoire qu’eux-mêmes contribueront à façonner à la tête de ce pays au cours des 50 prochaines années. Il leur a également dit qu’en participant à l’histoire, ils pousseraient leurs congénères des futures générations à atteindre des objectifs encore plus ambitieux. Le premier ministre s’est notamment exprimé en ces termes :

J’espère sincèrement que, dans 25, 30 ou 50 ans, un autre groupe de jeunes, comme vous, se retrouvera ici pour célébrer 50 années de notre glorieuse histoire au cours desquelles vous aurez dirigé ce pays. Car c’est de cela qu’il s’agit.

Je pense que c’est l’avenir que nous pouvons tous envisager.