Débats du Sénat (hansard)

2e Session, 40e Législature,
Volume 146, Numéro 18

Le mercredi 11 mars 2009
L’honorable Noël A. Kinsella, Président

HOMMAGES

L’HONORABLE MICHEL BIRON, C.M.

L’honorable Mobina S. B. Jaffer : Je prends la parole pour rendre hommage à un ami, un collègue, le sénateur Michel Biron, qui nous quitte après huit ans de loyaux services à sa province, le Québec, et à l’ensemble du Canada.

Le sénateur Biron est arrivé au Sénat en 2001. C’est également cette année-là qu’il fut décoré de l’Ordre du Canada pour sa contribution au développement économique, culturel et communautaire de sa région. Ce fut un moment fort de sa carrière, et il était considéré à l’époque comme un homme dynamique et visionnaire.

À son arrivée au Sénat, le sénateur Biron était un entrepreneur énergique dans le domaine des télécommunications et un homme d’affaires avisé, toujours prêt à mettre ses connaissances et son éthique du travail au profit des politiques publiques dans les domaines des banques, du commerce et des finances nationales. Honorables sénateurs, j’estime qu’il a joué un rôle utile dans ces domaines.

Lors de la cérémonie d’intronisation dans l’Ordre du Canada, la Gouverneure générale a dit du sénateur Biron qu’il était un citoyen dévoué et généreux. Il a servi le Sénat avec un grand sens de la compassion et faisait preuve de gentillesse envers tous dans l’exercice de ses fonctions de sénateur.

Honorables sénateurs, il a mis en évidence ses qualités humanitaires quand il a présenté, en 2005, son projet de loi d’initiative parlementaire visant à protéger les régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) et régimes enregistrés d’épargne-études (REEE) en cas de faillite et d’insolvabilité. Selon lui, la protection des propriétaires de petites entreprises fait « partie de notre responsabilité collective »; en ces temps de difficultés économiques, une telle initiative en aurait certainement réconforté plus d’un.

Sur une note personnelle, mon ami, je ressentirai votre absence quand vous ne serez plus assis à côté de moi, mais surtout je serai triste de ne plus pouvoir échanger de livres en français avec vous et entendre vos explications des différentes significations des mots français. Vous allez me manquer. Je veux également remercier le sénateur Biron de son service au Sénat.