Débats du Sénat (hansard)

2e Session, 40e Législature,
Volume 146, Numéro 73

Le mercredi 25 novembre 2009
L’honorable Noël A. Kinsella, Président

L’honorable Marcel Prud’homme, C.P.

L’honorable Mobina S. B. Jaffer : Honorables sénateurs, je joins aujourd’hui ma voix à celle de mes collègues pour saluer un Canadien remarquable, compatissant et bienveillant, un parlementaire bien informé et un de nôtres, l’honorable Marcel Prud’homme, qui s’apprête à quitter le Sénat.

Lorsque j’ai été nommée au Sénat en 2001, je ne connaissais le sénateur Prud’homme que de réputation. Le jour de ma nomination, il m’a souhaité la bienvenue au Sénat. Son geste m’a touchée et a également touché ma famille.

Sénateur Prud’homme, vous m’avez beaucoup appris. Cher collègue et ami, je n’aurai jamais autant de courage que vous pour exprimer mon point de vue, mais je vais faire de mon mieux.

Aujourd’hui, le sénateur Prud’homme célèbre son 16 726jour de fonction parlementaire. Il a d’abord été élu en 1964, lors d’une élection partielle dans la circonscription québécoise de Saint-Denis. Par la suite, il a été réélu à huit reprises et il a servi les gens de sa circonscription jusqu’à sa nomination au Sénat en 1993.

Au cours de ces 45 années, 9 mois et 17 jours de service, on en est venu à qualifier le sénateur Prud’homme de « doyen du Parlement », en témoignage non seulement de ses longs états de service et de ses connaissances encyclopédiques, mais aussi en raison de son engagement indéfectible dans les affaires internationales qui ont façonné et continuent de façonner le monde dans lequel nous vivons.

Le sénateur a plaidé en faveur de la coopération internationale. Les efforts inlassables du sénateur Prud’homme en vue de susciter un dialogue entre les peuples et les nations méritent d’être soulignés. Avant de connaître personnellement le sénateur, je savais qu’il portait fièrement le titre d’homme d’État. Sénateur Prud’homme, vous jouissez d’un immense respect non seulement parce que vous jetez des ponts entre les différents groupes, mais parce que vous mettez les autres au défi de passer ces ponts pour découvrir ce qu’ils ont en commun. Sénateur Prud’homme, j’ai beaucoup aimé travailler avec vous au cours des huit dernières années. Votre travail a eu des répercussions énormes, non seulement sur nous, mais partout où vous avez voyagé dans le monde. J’espère que vous continuerez de vous faire entendre sur les questions importantes qui nous réuniront.

Votre départ créera un vide dans les domaines où vous avez travaillé. Vous détenez un grand pan de la mémoire institutionnelle du Parlement et on n’oubliera jamais votre contribution à la promotion des valeurs démocratiques là où la démocratie n’existe pas.

Merci pour le travail formidable que vous avez fait en notre nom à tous. Merci pour le travail formidable que vous avez fait en vue d’amener diverses communautés à se trouver des intérêts communs.