Débats du Sénat (hansard)

3e Session, 40e Législature,
Volume 147, Numéro 27

Le mardi 11 mai 2010
L’honorable Noël A. Kinsella, Président

Hommages

L’honorable Wilbert J. Keon, O.C.

L’honorable Mobina S. B. Jaffer : Honorables sénateurs, je prends la parole aujourd’hui pour rendre hommage au sénateur Keon, au moment où il s’apprête à quitter la Chambre haute. La fin de la remarquable carrière du sénateur Keon au Sénat, qui s’est échelonnée sur une période de 20 ans, me donne l’occasion de saisir toute la grandeur de ce personnage cultivé, qui ne recule jamais devant le travail et qui nous manquera tant au Sénat.

Quand on pense au sénateur Keon, on pense au médecin, à l’homme politique et à une personne remplie de sollicitude. En tant que sénateur, le Dr Keon nous a toujours rappelé que la préparation est la meilleure façon de se protéger contre les maladies qui peuvent nous affliger. Comme il l’a dit dans une entrevue accordée à Innovation Canada en 2007 : « Ce que je prêche, c’est d’essayer de devancer le problème […] les maladies […] sont tragiques […] parce qu’on peut les prévenir en grande partie. »

Lorsqu’il a reçu le prix F.N.G. Starr de l’Association médicale canadienne en 2007, prix qui a été décrit comme étant la Croix de Victoria de la médecine canadienne, le Dr Keon a fait la déclaration suivante : « Ce prix m’est très précieux, car j’ai consacré ma vie à la médecine et fait de nombreux sacrifices […] .»

Honorables sénateurs, aujourd’hui, nous nous rappelons les nombreuses contributions faites par le Dr Keon, tant à la science médicale qu’à la politique publique au Canada. Aujourd’hui, nous disons à l’un des nôtres que nous sommes tous les grands gagnants des sacrifices qu’il a consentis. Aujourd’hui, nous remercions sa famille et nous le remercions d’avoir aidé à sauver la vie de nos êtres chers.

Des sénateurs ont parlé avec beaucoup d’éloquence du sénateur Keon, le médecin et l’homme politique. Pour ma part, j’aimerais parler de lui comme étant mon voisin du neuvième étage de l’édifice Victoria. En tant que voisin, j’ai toujours pu compter sur lui. Lorsque j’ai eu des problèmes personnels, il est venu me voir dans mon bureau pour m’offrir son appui et sa compassion. Lorsque mon père a fait une crise cardiaque, le sénateur Keon m’a aidée à traverser l’épreuve. J’ai aussi pu compter sur sa sollicitude tout au long des maladies de ma mère.

Le Dr Keon et les membres de son personnel ont toujours été là pour moi. Diane Desrochers a toujours aidé mon personnel et, sans hésitation, elle s’est toujours montrée disponible en cas de demande.

[Français]

Sénateur Keon, votre présence parmi nous me manquera.

[Traduction]

Sénateur Keon, il existe dans ma langue maternelle une expression qui dit que nos voisins sont nos proches parents. Vous êtes un de mes parents. Quand vous partirez aujourd’hui, je perdrai un parent sur la Colline. Votre personnel et vous nous manquerez terriblement. Merci de votre amitié.