Débats du Sénat (hansard)

1re Session, 41e Législature,
Volume 148, Numéro 11

Le jeudi 23 juin 2011
L’honorable Noël A. Kinsella, Président

L’Institut africain de l’Université de Western Ontario

L’honorable Mobina S. B. Jaffer : Honorables sénateurs, le mardi 3 mai 2011, j’ai eu l’honneur d’être présente à l’inauguration de l’Institut africain de l’Université de Western Ontario, à Nairobi, au Kenya.

Cet institut a été créé pour favoriser la distribution de bourses d’études et l’élaboration de politiques ayant trait à la société, à la politique, à l’économie, à la culture et à la santé africaines.

De plus, l’inauguration de cet institut est une étape importante en vue de créer un partenariat entre l’Université de Western Ontario et les universités qui se trouvent sur l’ensemble du continent africain.

Lors de cette inauguration, la professeure Joanna Quinn a expliqué que l’institut compte plus de 75 éminents membres du corps professoral qui travaillent sur le terrain partout en Afrique et que presque autant d’étudiants des cycles supérieurs travaillent avec eux.

Voici ce qu’elle a déclaré :

Pour nous, l’institut est un endroit qui favorise le dialogue et la recherche entre, avec et pour les Africains.

Le public présent à l’Université de Nairobi a aussi eu l’occasion d’écouter M. Ted Hewitt, qui est vice-président des relations internationales à l’Université de Western Ontario, ainsi que la professeure Irena Creed.

Dans son allocution, M. Hewitt a dit ce qui suit :

Nous sommes résolus à travailler ensemble sur des enjeux et des défis qui touchent à la fois l’Afrique et le Canada. C’est la nature de notre partenariat : avec et pour les Africains, dans le but d’améliorer la planète.

Même s’il vient d’être inauguré, l’Institut africain a déjà plusieurs projets en marche. Un des projets dont a parlé Mme Creed est un programme de santé des écosystèmes mis en œuvre au lac Naivasha. Ce projet vise à faire en sorte que le lac Naivasha continue d’être une ressource viable pour les gens qui vivent à ses abords. Mme Creed a expliqué que le lac Naivasha est situé dans une région qui est devenue un pôle de développement au Kenya. Le taux de croissance de la population est inimaginable dans cette région. Par conséquent, le lac Naivasha doit répondre à tous les besoins en eau et constitue aussi une décharge publique.

Mme Creed et son équipe travaillent à faire en sorte que tous ceux qui dépendent du lac Naivasha comme source d’eau potable et d’alimentation puissent continuer de le faire pendant des générations.

Je cite ses propos :

Pour comprendre notre vision d’un écosystème sain, il faut se tenir près d’une communauté en crise et prêter l’oreille à ses membres, car ceux-ci connaissent de première main les problèmes et les préoccupations auxquels ils doivent faire face sur le plan de l’environnement.

La communauté universitaire ne peut résoudre ces problèmes de manière isolée. La recherche ne résout pas les problèmes; ce sont les personnes qui les résolvent.

Honorables sénateurs, je vous invite à vous joindre à moi pour féliciter l’Université de Western Ontario d’avoir établi l’Institut africain, car celui-ci sera fort précieux pour les hommes et les femmes de l’Afrique et du Canada.