Débats du Sénat (hansard)

1re Session, 41e Législature,
Volume 148, Numéro 42

Le mercredi 14 décembre 2011
L’honorable Noël A. Kinsella, Président

Son Altesse le prince Karim Aga Khan

Félicitations à l’occasion de son soixante-quinzième anniversaire de naissance

L’honorable Mobina S. B. Jaffer : Honorables sénateurs, hier, les musulmans ismaéliens du monde entier ont célébré le 75e anniversaire de naissance de Son Altesse le prince Karim Aga Khan. L’Aga Khan est le chef spirituel et le 49e imam des musulmans chiites ismaéliens.

En tant que fière musulmane ismaélienne, tous les matins, à mon réveil, je sais que j’ai la chance de profiter des connaissances, de la sagesse et des conseils infinis de l’Aga Khan.

Quand ma famille et les membres de ma collectivité ont dû quitter l’Ouganda et s’exiler, quand nous avons tout perdu et que nous craignions pour nos vies, l’Aga Khan nous a protégés. Il nous a aidés à rebâtir nos vies et à trouver refuge au Canada, ce merveilleux pays.

Quand j’étais une jeune femme sous l’emprise de pressions sociales qui me permettaient de devenir infirmière ou enseignante mais pas avocate ou médecin, l’Aga Khan m’a appris que le sexe ne définit pas une personne et ne dicte pas ses choix professionnels. Il insistait sur l’importance de scolariser les filles et il continue de faire en sorte que, partout dans le monde, les filles puissent profiter des mêmes possibilités que les garçons.

Honorables sénateurs, en fait, nous sommes tous bénéficiaires du travail philanthropique de l’Aga Khan. En 1967, il a mis sur pied la Fondation Aga Khan, l’une des plus importantes agences de développement privées du monde. En étroite collaboration avec d’autres agences de développement, la Fondation Aga Khan fournit des solutions durables à la pauvreté, à la faim, à l’illettrisme et à d’autres problèmes qui sévissent dans les pays en développement. Ces organismes œuvrent également dans les domaines de l’environnement, de l’éducation, de la culture, de l’architecture, du microfinancement et du développement rural.

La tradition veut qu’une personne reçoive des cadeaux le jour de son anniversaire.

Honorables sénateurs, le plus beau cadeau que nous puissions offrir à Son Altesse le prince Karim Aga Khan serait de renouveler notre engagement envers la création d’une société pluraliste fondée sur la justice, l’égalité et la tolérance. Nous devons travailler ensemble afin d’améliorer non seulement notre vie, mais aussi celle des membres les plus vulnérables de la société.

L’Aga Khan décrit souvent sa vision, celle d’un monde où les différences seraient vues non pas comme des faiblesses, mais comme des forces positives.

Honorables sénateurs, je veux vivre dans le monde qu’il décrit. L’Aga Khan nous a tellement donné. Continuons de nous efforcer de faire de sa vision une réalité.