1re Session, 41e Législature,
Volume 148, Numéro 168
Le jeudi 30 mai 2013
L’honorable Noël A. Kinsella, Président
L’Association nationale des centres d’amitié
L’honorable Mobina S. B. Jaffer : Honorables sénateurs, le jeudi 23 mai, l’Association nationale des centres d’amitié, les députés Jean Crowder and Chris Warkentin et moi avons été les hôtes d’un déjeuner organisé pour souligner l’existence des centres d’amitié dans les villes du Canada.
Le conseil d’administration de l’Association nationale des centres d’amitié et son personnel étaient présents à cet événement, tout comme leurs homologues de l’Assemblée des Premières Nations, de l’Association des femmes autochtones du Canada et de la Canadian Building Construction and Trades Association.
Cet événement a été organisé par le directeur exécutif de l’Association nationale des centres d’amitié, M. Jeff Cyr, et ses collègues, Mme Farren Saulis, Mme Heather King-Andrews, M. Rufus Jacob et Kelly Patrick.
Les centres d’amitié offrent des services et des programmes culturellement enrichis aux Autochtones vivant en milieu urbain. Ils aident les Autochtones qui vivaient dans une réserve, dans une région rurale ou éloignée, à s’adapter à la vie urbaine. Les centres d’amitié sont les premiers points de contact pour se renseigner sur les services et programmes socioéconomiques pour les Autochtones.
Ces centres viennent en aide aux Autochtones, qu’ils cherchent un endroit où habiter ou un emploi, ou qu’ils aient de la difficulté à obtenir des services de santé ou cherchent un endroit où rencontrer d’autres Autochtones.
Honorables sénateurs, plus de 60 p. 100 de la population autochtone vit maintenant en ville. D’un bout à l’autre du Canada, les centres d’amitié offrent des services à cette population en croissance, dont plus de la moitié a moins de 25 ans.
Les centres d’amitiés changent littéralement la vie des hommes et des femmes autochtones. Andrea Landry, femme autochtone de 24 ans du Nord-Ouest de l’Ontario, a grandi dans un climat familial difficile et se sentait souvent seule et isolée. Estimant qu’elle n’avait nulle part où aller, Andrea s’est tournée vers la drogue et l’alcool à un très jeune âge.
Lorsque sa mère l’a emmenée au Centre d’amitié de Thunder Bay, Andrea a réalisé qu’elle n’était pas seule. Elle a rencontré une intervenante, Sandra Kakeeway, qui a changé sa vie. Plus tard, reconnaissante de l’aide qu’elle a reçue quand elle en avait besoin, Andrea a pris la décision d’aider d’autres personnes aux prises avec des difficultés semblables à celles qu’elle avait connues. La qualité de vie d’Andrea a changé du tout au tout grâce aux centres d’amitié.
Honorables sénateurs, l’histoire d’Andrea montre de quelle façon les centres d’amitié peuvent changer la vie des personnes dans le besoin. Ces centres jouent un rôle essentiel dans la société canadienne. Ils servent de moteur à l’innovation et aux changements sociaux, de sources d’inspiration communautaires et d’intervenants facilitant la planification et le développement communautaires. Je vous invite à vous joindre à moi pour saluer le travail des centres d’amitié.