2e Session, 41e Législature,
Volume 149, Numéro 147

Le mercredi 3 juin 2015
L’honorable Leo Housakos, Président

Hommages

L’honorable Suzanne Fortin-Duplessis

L’honorable Mobina S. B. Jaffer : Honorables sénateurs, je suis très fière de rendre hommage à une grande dame, une personne intègre qui aime bien sa langue et sa culture : la sénatrice Suzanne Fortin-Duplessis. Je ferai de mon mieux afin de livrer un hommage digne en français cet après-midi. Comme vous le savez, lorsque je suis arrivée au Sénat, je ne parlais pas bien le français. Grâce à votre encouragement et à votre inspiration, je suis fière de vous rendre aujourd’hui hommage dans la langue de Molière.

Honorables sénateurs, j’aimerais d’abord profiter de cette occasion pour remercier la sénatrice Fortin-Duplessis de ses multiples engagements en tant que parlementaire. Elle fut d’abord élue députée à la Chambre des communes en 1984 et nommée au Sénat en décembre 2008. Tous les sénateurs admirent son intégrité, son travail acharné, ses questions bien préparées, ainsi que son dévouement envers notre institution.

J’ai eu la chance de siéger à divers comités avec la sénatrice, notamment le Comité sénatorial permanent des affaires étrangères et du commerce international, où j’ai pu observer à quel point son travail lui tenait à cœur. Peu importe le projet de loi ou l’étude en question, la sénatrice était toujours très bien préparée et posait des questions fort pertinentes aux témoins.

Depuis peu, je suis membre du Comité sénatorial permanent des langues officielles, où j’ai eu la chance de travailler avec la sénatrice sur des enjeux culturels et linguistiques qui lui tiennent à cœur. Son dévouement envers sa langue et notre pays sont des exemples pour nous tous, honorables sénateurs.

Au fil des ans, j’ai eu l’occasion de connaître non seulement une femme incroyable, mais également son mari, M. Maurice Duplessis. Je tiens à vous remercier tous les deux pour l’amitié que vous m’avez accordée. Vous avez tous les deux été bienveillants et avez fait preuve de bonté et de gentillesse envers moi.

En conclusion, je me souviendrai de la sénatrice Fortin-Duplessis comme d’une femme intègre, toujours bien préparée et ayant son travail à cœur. Elle nous quitte pour une retraite bien méritée, mais elle nous quitte également en nous rappelant de bien veiller les uns sur les autres.

Sénatrice Fortin-Duplessis et monsieur Duplessis, je vous remercie de votre respect et de votre gentillesse. Je vous souhaite, à vous et à votre famille, santé et bonheur. Merci pour votre amitié; vous me manquerez beaucoup.