2e Session, 41e Législature,
Volume 149, Numéro 152

Le lundi 15 juin 2015
L’honorable Leo Housakos, Président

Les droits des personnes atteintes d’albinisme

L’honorable Mobina S. B. Jaffer : Honorables sénateurs, j’interviens aujourd’hui, à l’instar de certains de nos collègues, pour parler de l’albinisme.

Comme vous le savez, je viens d’Afrique de l’Est, et j’en suis fière. Quand j’étais petite et que j’allais à l’école en Ouganda, j’ai remarqué que certains de mes camarades de classe étaient victimes de préjugés en raison de leur albinisme. À l’école que je fréquentais, on nous apprenait très tôt ce qu’est l’albinisme. Vous savez sans doute qu’il s’agit d’une particularité génétique qui se manifeste par l’absence totale de pigmentation de la peau, des cheveux et des yeux.

En Afrique, les personnes atteintes d’albinisme sont confrontées à des difficultés horribles. Cela est principalement dû à un manque d’éducation. J’exhorte le Sénat à communiquer avec nos collègues parlementaires d’Afrique. Nous pouvons discuter avec eux et les prier de mieux éduquer les gens sur ce qu’est réellement l’albinisme.

Honorables sénateurs, je vous demande de vous engager à éduquer nos collègues politiciens de l’Afrique de l’Est. Nous faisons tous partie d’un grand nombre d’associations parlementaires, et c’est pourquoi je demande aux sénateurs canadiens de jouer un rôle déterminant en sensibilisant les parlementaires afin de les aider à mettre un terme à la persécution dont sont victimes les enfants atteints d’albinisme.

Les gouvernements locaux ne pourront mettre l’accent sur l’éducation à ce sujet que s’ils sont eux aussi bien renseignés.

(1810)

Nous avons les ressources et les connaissances médicales, et les liens sont déjà établis avec nos collègues parlementaires d’Afrique.

Intervenons et sensibilisons la population à l’albinisme. Que les parlementaires et, plus particulièrement, les sénateurs contribuent à mettre fin à ces meurtres insensés. Agissons dès maintenant et sensibilisons nos collègues parlementaires.