Aujourd’hui, 130 millions de filles ne fréquentent pas l’école.

En 2012, les Nations Unies ont fait du 11 octobre la Journée internationale de la fille. Cette Journée a non seulement été établie pour reconnaître les besoins et les défis des filles des quatre coins du monde et y répondre, mais aussi pour promouvoir leur autonomisation et l’exercice de leurs droits fondamentaux. Bien souvent, elles sont privées de ces droits pour toutes sortes de raisons comme la guerre, les conflits et l’oppression.

J’ai toujours cru que l’accès à l’éducation est l’un des droits fondamentaux de la personne les plus élémentaires; un droit dont toutes les personnes devraient se prévaloir, peu importe où elles vivent dans le monde. Cela vaut tout particulièrement pour les filles, car lorsqu’on scolarise les filles, ce sont des collectivités entières qui en bénéficient.

Le 11 octobre, je pense souvent à la chance que j’ai eue de faire des études.

Je me souviens des immenses sacrifices que mes parents ont faits pour moi, mes sœurs et mon frère quand nous étions enfants afin que nous puissions recevoir une bonne éducation. Avec le recul, je peux dire qu’ils étaient en avance sur leur temps. Ils avaient cinq filles et un fils, et ils ont toujours veillé à nous donner à tous des chances égales. Lorsqu’on remettait en question son choix de laisser ses filles étudier à l’étranger, mon père était catégorique : l’avenir de ses filles serait tout aussi brillant que celui de son fils.

Sa vision des choses provenait d’un conseil de Son Altesse le sultan Mohammed Chah, qui a dit :

En cette Journée internationale de la fille, alors que nous célébrons les réalisations accomplies par, avec et pour les filles, je plaiderai pour qu’un plus grand nombre de filles aient accès aux études. La scolarisation des filles est un investissement qui sortira des collectivités entières de la pauvreté et contribuera à la paix dans le monde.