Mutilations génitales féminines : Il faut aller au‑delà des mots

Il y a de nombreuses années, dans un hôpital d’Afrique de l’Est, j’ai vu un père qui portait sa fille dans ses bras. Des larmes coulaient sur son visage et sur sa chemise ensanglantée et il appelait à l’aide. Sa fille, elle aussi couverte de sang, gisait immobile dans ses bras après avoir été soumise à la mutilation brutale de ses organes génitaux. Personne n’a pu la sauver.