Entretien avec une survivante des MGF, Maryan Abdikadir
Le 28 mars 2022, la sénatrice Gerba, la députée Karen Vecchio, le député Larry Brock et moi-même avons été les hôtes de la projection virtuelle du documentaire primé sur les mutilations génitales féminines In The Name of Your Daughter, suivie d’un entretien avec une survivante, Maryan Abdikadir. Vous trouverez ci-dessous la transcription de cet entretien sous forme de questions et réponses.
Interventions au Sénat sur les MGF
La Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines
Honorables sénateurs, les Nations unies ont désigné le 6 février comme étant la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. C’est avec une profonde déception que je vous informe que le Canada affiche un bilan pitoyable pour ce qui est de traduire en justice les personnes qui se livrent à cette pratique horrible et insupportable.
Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes
Honorables sénateurs, je m’adresse à vous aujourd’hui pour parler du besoin urgent de mettre fin à toutes les formes de violence contre les femmes et les filles. Comme vous le savez tous, la journée d’hier — le 6 décembre — soulignait l’anniversaire d’un événement très déterminant dans la lutte contre la violence faite aux femmes. Il y a 32 ans et un jour, le 6 décembre 1989, 14 jeunes femmes ont perdu la vie en raison d’actes qui relèvent d’une violence misogyne, insensée et indéfendable
La mutilation des organes génitaux féminins
Honorables sénateurs, ma question s’adresse au leader du gouvernement au Sénat. Monsieur le leader, samedi dernier, le 6 février, c’était la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. Hier soir, 125 femmes de l’University Women’s Club de Vancouver se sont rassemblées à Vancouver pour discuter des manquements du Canada à son devoir envers nous.
Troisième lecture – projet de loi S-210 – La Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés
J’ai présenté ce projet de loi parce que le fait de mettre côte à côte les mots « barbares » et « culturelles » dans un titre abrégé recadre totalement la discussion sur des crimes horribles comme le mariage forcé, la polygamie et la mutilation des organes génitaux féminins. Honorables sénateurs, en mettant côte à côte les mots « barbares » et « culturelles », on enlève la responsabilité à l’égard de crimes horribles aux individus qui les ont commis. Au lieu de cela, on associe plutôt le crime à une culture ou à une communauté, en laissant entendre que ces pratiques horribles en font partie.
La mutilation des organes génitaux féminins
Monsieur le leader, je sais que vous ne serez pas en mesure de nous donner une réponse à ma question aujourd'hui, mais je vous demande d'effectuer une enquête sur la mutilation des organes génitaux féminins et de revenir en cette Chambre avec une réponse le plus tôt possible. J'aimerais savoir si le ministère de la Justice a pris des mesures afin de poursuivre les présumés contrevenants ou s'il envisage d'en adopter.
La Journée internationale de tolérance zéro face aux mutilations sexuelles féminines
Honorables sénateurs, nous célébrons aujourd'hui, le 6 février, la Journée internationale de tolérance zéro face aux mutilations sexuelles féminines, journée créée par les Nations Unies. La mutilation des organes génitaux féminins est une pratique qui, au cours de l'histoire, a été infligée à environ 125 millions de femmes et de fillettes. Il s'agit d'une procédure qui consiste à retirer, en tout ou en partie, les organes génitaux féminins externes.
La mutilation génitale des femmes
Honorables sénateurs, j'aimerais parler aujourd'hui de la violation grossière des droits de la personne dont les femmes continuent d'être victimes, au Canada comme dans le reste du monde. Au fil des années, environ 114 millions de femmes et de fillettes ont subi une forme ou une autre de mutilation génitale.
Blogues sur les MGF
Mutilations génitales féminines : Il faut aller au‑delà des mots
Il y a de nombreuses années, dans un hôpital d’Afrique de l’Est, j’ai vu un père qui portait sa fille dans ses bras. Des larmes coulaient sur son visage et sur sa chemise ensanglantée et il appelait à l’aide. Sa fille, elle aussi couverte de sang, gisait immobile dans ses bras après avoir été soumise à la mutilation brutale de ses organes génitaux. Personne n’a pu la sauver.
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